Quelle est l'empreinte carbone d'un écran numérique interactif ?

Actuellement, il n'y a aucune étude qui permet de dire précisément quelle est l'empreinte carbone d'un écran numérique interactif. Néanmoins, il faut préciser que dans son rapport "Modélisation et évaluation environnementale de produits de consommation et biens d'équipement" de 2019, l'ADEME mentionne des informations sur les "Équipements à forte composante électronique" qui s'apparentent aux écrans et aux vidéoprojecteurs en général.

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Malheureusement, les informations contenues dans ce rapport ne permettent pas de tirer de conclusions sur les écrans numériques interactifs. En effet, les tailles écrans interactifs mentionnées ne dépassent pas les 23,8 pouces, ce qui reste bien inférieur aux ENI, même les plus petits ! Par ailleurs, cela ne prend pas non plus en compte le fait que la technologie tactile soit directement intégrée dans les écrans, tout comme la surcouche logicielle qui s'apparente à un ordinateur et son système d'exploitation. Néanmoins, il est tout à fait possible que ces appareils soient présents dans les prochains rapports de l'association. En bref, le calcul de l'empreinte carbone d'un écran numérique interactif est un travail de profondeur sur un sujet avant tout écologique, qui vise à réduire les impacts néfastes du numérique sur l'environnement.

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Comment réduire l'empreinte carbone de son écran numérique interactif ?

Si les écrans numériques interactifs ont pu voir leur empreinte carbone baisser chez certains utilisateurs, cela n'a pas été sans efforts ! En effet, pour y parvenir, il est nécessaire d'avoir une grande rigueur, sans quoi vous ne pourrez réussir à réduire votre bilan carbone pour ce produit. Toutes les organisations sont concernées par ces mesures responsables pour les terminaux numériques. A l'image des entreprises en France qui souhaitent initier une démarche responsable sans faire de greenwashing sur leur communication (notamment sur les réseaux sociaux). A l'échelle d'un Français, plusieurs outils sont accessibles : les données et affichage de l'ADEME (Agence de la Transition Ecologique), la consommation circulaire et responsable (entreprises engagées) et bien d'autres. Tout d'abord, il convient de vous tourner en priorité vers des applications qui ne seront pas trop gourmandes en ressources, tout comme certains médias. Par exemple, les vidéos en haute définition seront forcément plus consommatrices en énergie que des vidéos avec une qualité légèrement plus basse, mais qui conviendra tout à fait aux usagers. De la même façon, si vous le pouvez, évitez de faire une visioconférence si un simple appel audio peut être nécessaire. L'usage d'un réseau Wifi, si elle peut être évitée, permet aussi de réduire l'impact.

Bien évidemment, il est aussi possible de réduire cette empreinte en choisissant de limiter l'utilisation de votre écran numérique interactif. Plus un ENI sera utilisé, plus l'empreinte carbone sera haute. Sans arriver au stade de ne plus utiliser l'équipement, l'usage raisonné de celui-ci vous permettra d'avoir une réduction acceptable. À travers d'autres gestes simples, il est aussi possible d'aller encore plus loin dans cette réduction.

Par exemple, après chaque usage, il est conseillé d'éteindre l'équipement plutôt que de le mettre en veille, mais aussi de baisser la luminosité quand cela reste possible et lisible pour les personnes dans la salle. Enfin, cette réduction peut s'opérer dès votre achat ! En vous tournant, si vous le pouvez, vers un écran numérique interactif reconditionné ou d'occasion, vous pourrez éviter une grande partie de l'empreinte carbonique du produit. Pour terminer, toutes ces actions sont aussi une belle opportunité pour vous d'augmenter considérablement la durée de vie de votre équipement.

Comment se calcule l'empreinte carbone d'un produit ?

Mesurer l'empreinte carbone d'un produit numérique, qu'il s'agisse aussi bien d'un écran numérique interactif, qu'un tableau blanc interactif, ou encore un vidéoprojecteur, n'est pas aussi simple que cela… En effet, vous pourrez rapidement avoir tendance à confondre celle de votre produit avec celle de votre organisation. Pourtant, il est aujourd'hui tout à fait possible de séparer les deux, et d'avoir une idée plus claire et précise de l'impact environnemental numérique correspondant.

En ce qui concerne le bilan carbone lié à un produit comme un ENI, il faut essentiellement prendre en compte les émissions de CO2 qui sont liées au cycle de vie complet de cet équipement, et qui peuvent se mesurer en tonnes. Cela veut dire qu'il faut remonter très loin dans la chaîne de production de celui-ci, et prendre en compte également tous les trajets et les autres manipulations liées au produit en particulier. Pour réaliser ce calcul, cela peut se faire avec la méthode ACV, qui correspond au cycle de vie du produit du début à la fin. Elle permet, notamment, de prendre en compte le plus précisément possible les émissions de CO2 et les nombreuses émissions de gaz à effet de serre.

Ceci étant dit, il est aussi possible d'utiliser une seconde méthode, qui n'est ni plus ni moins qu'un bilan d'énergie. Elle consiste à prendre en compte toutes les émissions qui sont associées à un usage énergétique à un moment donné dans le cycle de vie du produit. Pour un ENI, cette méthode est d'ailleurs à privilégier, car il s'agit d'un produit plus énergivore que les produits dits "classiques". Enfin, il est aussi possible d'utiliser des méthodes alternatives qui prendront en compte le bilan des émissions d'azotes ou encore d'autres données.

Un bon nombre d'acteurs accompagnent les particuliers et les organisations à calculer le bilan carbone de leurs terminaux. Toujours dans un but d'éduquer le public, certains sensibilisent grâce à des vidéos pédagogiques sur l'ensemble du cycle de vie d'un produit comme l'écran numérique interactif. L'étude de l'ACV (cycle de vie) comprend les émissions carbones de l'extraction des matières premières, à sa fabrication et son utilisation. Mais aussi la capacité du produit à être revalorisé, recyclé afin de mesurer sa pollution post-utilisation. Ainsi, vous aurez un aperçu de votre pollution numérique et votre pression exercée sur le climat.

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Quelle est la consommation d'un écran numérique interactif ?

Si les écrans numériques étaient très gourmands en consommation énergétique au départ, celle-ci a pu considérablement baisser ces dernières années. Grâce à des innovations qui permettent aux constructeurs d'ENI de faire des efforts sur la production de ces équipements, les progrès se font également fortement ressentir sur la consommation. Avec un intérêt de plus en plus prononcé pour le numérique éducatif, il est d'ailleurs compréhensible que les constructeurs aient tout fait pour réduire cette dernière avec le temps.

Les écrans numériques ont l'avantage de ne pas devoir projeter de lumière, comme c'est le cas par exemple pour un vidéoprojecteur ou certains tableaux blancs interactifs. Par conséquent, elle peut être réduite quand on la compare à ces appareils. Néanmoins, elle reste difficile à quantifier, car elle est très différente d'un modèle et d'un constructeur à un autre. Par ailleurs, avec certains écrans numériques qui intègrent désormais un mode dit "éco", cela permet de réduire encore plus le bilan électrique de ces appareils.

Aujourd'hui, les écrans numériques interactifs les plus gourmands peuvent s'approcher des 350 watts pour les modèles les plus grands, là où certains vidéoprojecteurs interactifs se rapprochent plutôt des 400 watts. En revanche, il faut noter que certains modèles d'écrans numériques peuvent avoir un bilan électrique moindre. En effet, certains modèles ne consomment que 150 watts, même s'il faut noter que leurs performances seront moindres également. En ce qui concerne le bilan électrique d'un écran numérique interactif, outre le fait que la taille de l'écran numérique interactif soit un facteur directement impactant, il faut aussi noter que la technologie utilisée pour l'éclairage de l'écran doit aussi être prise en compte, qu'il s'agisse de la technologie LCD ou de la technologie LED…

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